Engagées’Com… Marie-Laure Pezant et Nassima Djebli, portes-paroles de la Gendarmerie nationale

Entretien croisé #EngagéCom avec les porte-paroles de la Gendarmerie nationale
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Aller à la rencontre des deux porte-paroles de la Gendarmerie nationale, la colonelle Marie-Laure Pezant et la lieutenant-colonelle Nassima Djebli, fut une expérience inspirante hors du temps. Accueillie au sein de la Direction générale de la Gendarmerie nationale à Issy-les-Moulineaux, j’ai eu l’honneur de m’entretenir avec celles qui incarnent la Gendarmerie. Une interview dense et riche qui retrace leur parcours respectif, nous livre leur regard sur leur fonction et nous donne à voir les ambitions de la Gendarmerie nationale en matière de communication !

Je suis honorée de vous partager cet entretien croisé #EngagéCom !

 

#1 Vous avez toutes les deux pris vos fonctions à l’été 2022.
En un mot, comment qualifieriez-vous ce premier semestre d’exercice ?

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli :  Exaltant. Passionnant. Engagé.

C’est vrai qu’on fait un métier qui fait rêver de nombreuses personnes, mais c’est aussi un métier très exigeant parce qu’il faut donner de sa personne. Nous représentons la Gendarmerie nationale et je trouve cela d’une richesse incroyable. Cela implique d’être passionnée et je pense que je le suis profondément. 

En synthèse pour ce premier semestre d’exercice : exaltant.

Colonelle Marie-Laure Pezant : Je rajouterais de l’émerveillement quotidien.

S’il s’agit effectivement d’un métier-passion, nous sommes dans l’émerveillement permanent car nous découvrons chaque jour un peu plus notre Institution. Nous avons la chance de pouvoir aller sur le terrain, à la rencontre de militaires engagés. C’est une réelle source d’émerveillement de pouvoir voir leur engagement, leur motivation et la détermination avec laquelle ils remplissent leurs missions. C’est magnifique de pouvoir le vivre au quotidien, de pouvoir le mettre en valeur, de nous faire les porte-paroles de la Gendarmerie nationale. 

 

#2 Pourquoi avoir doublé le nombre de porte-paroles ?

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : Il y a eu un premier retour d’expérience. Nous en sommes à la troisième mandature. 

Sous le mandat de la colonelle Maddy Scheurer, notre prédécesseure, il y a eu une véritable montée en puissance du volet communication, une fonction qui exige une disponibilité non-stop. Il y a eu en outre une volonté plus grande d’accompagner le Directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN) lors de ses déplacements. 

Par exemple, lors d’un déplacement en Italie, j’ai été amenée à coordonner les interviews que notre directeur général donnait aux médias italiens sur place. Lorsque nous sommes en déplacement en métropole ou en Outre-mer, nous allons échanger avec les gendarmes, dans un souci de communication interne mais aussi externe, pour les inviter à communiquer également car cela fait partie de notre ADN, de la notion de redevabilité. En effet, nous devons expliquer à la population et aux élus ce que nous faisons car il y a un réel besoin de compréhension. Ces déplacements sont aussi une opportunité de faire passer des messages et de “capter” des besoins, des expériences, des ressentis, que nous pourrons, à notre tour, faire remonter. Cette connexion permanente entre l’administration centrale et le terrain est essentielle pour nous donner pleine légitimité dans nos prises de parole.

Colonelle Marie-Laure Pezant : Il est vrai que toutes ces anecdotes nous permettent d’illustrer l’engagement des gendarmes au quotidien : aller à leur rencontre, sur le terrain, nous permet de rester ancrées dans leur réalité.

En outre, être deux nous permet d’être toujours disponibles, tant pour les médias, que pour le terrain, pour l’interne que pour l’externe.

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : Comment est perçu ce dédoublement de la fonction ?

Hélène Rolet : D’un point de vue extérieur, il semble y avoir une telle diversité de sujets à traiter au sein de la Gendarmerie nationale que le dédoublement de la fonction de porte-parole apparaît aussi essentiel que naturel. Aujourd’hui, je dirais que nous sommes habitués à vous voir par alternance dans les médias. Votre binôme intervient naturellement à un moment où la Gendarmerie nationale semble avoir besoin d’expliquer ses missions et d’élargir son champ de prise de parole. 

 

#3 Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours respectif ? Comment en êtes-vous arrivées à porter la voix de la Gendarmerie nationale ?

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : De prime abord, la communication n’était pas forcément une évidence pour moi. En effet, j’ai commencé “masquée” au sein d’un groupe d’observation et de surveillance, une unité chargée des filatures et d’apporter des preuves pour les sections de recherche notamment. J’étais donc plutôt dans l’anonymat.

Cette première expérience a été très enrichissante parce qu’elle m’a permis de développer une capacité de décision immédiate, tout en pensant à la sécurité de mes personnels et au fait de garder des preuves pour ne pas compromettre les dossiers. Elle m’a également permis d’acquérir une certaine agilité d’esprit, une compétence importante en plateau, notamment pour répondre aux questions – même à celles qui ne sont pas prévues ! Ensuite, j’ai basculé dans le renseignement, à la SDAO (Sous-direction de l’anticipation opérationnelle), sur les sujets d’aménagement contestés, avant de rejoindre la DGSI. 

J’ai par la suite commandé une compagnie, passage obligé pour tous les officiers de Gendarmerie. Selon moi, il s’agit du poste qui nous permet de savoir si nous sommes un bon chef ou non. J’y ai commandé plus de 200 militaires à Arles et le champ d’action est vaste : sécurité publique du quotidien, ressources humaines, relationnel… Tout cela nécessite de développer des qualités d’adaptabilité. Ce fut un poste important sur lequel je me suis beaucoup éprouvée en tant que chef.

C’est à ce moment-là que j’ai découvert la fonction “d’aide de com” qui consiste à être un relais de communication pour expliquer aux citoyens et aux élus ce qu’est vraiment la Gendarmerie et son champ d’action, de la prévention au volet judiciaire et bien plus encore. C’est grâce à ce réseau d’”aide de com” que j’ai rencontré le Général Letterman, actuel chef du SIRPA Gendarmerie (Service d’information et de relations publiques des armées – Gendarmerie) qui m’a dit de tenter ma chance et de candidater lorsque l’appel à candidatures a été lancé pour le poste de porte-parole. 

Colonelle Marie-Laure Pezant : Dans mon cas, la communication a été une sorte de fil rouge de ma carrière. 

Après des études de droit/criminologie, je suis entrée en Gendarmerie. Après l’école d’officiers de Melun, je suis arrivée à Grimaud dans le Var, dans le Golfe de Saint Tropez qui accueille chaque été de nombreux médias. Durant deux étés de suite, j’ai donc pu être en contact direct avec des journalistes venus filmer ma brigade et ses gendarmes, le temps d’un reportage. Cette expérience a commencé à éveiller ma curiosité pour la communication et à développer mon envie de communiquer sur l’action des gendarmes et à valoriser leur engagement.

Après Grimaud, à Lyon, j’ai été officier communication. Cela n’était pas forcément un souhait que j’avais émis mais je me suis régalée : en région Rhône-Alpes, il y a énormément d’unités de Gendarmerie, avec des pelotons de gendarmerie de haute montagne, des spéléologues, la Gendarmerie nautique… Durant deux ans, je me suis essayée à la communication et cela a été passionnant.

Après cela, je suis allée faire des RH, plus précisément de l’accompagnement du personnel. Ces compétences ont été très utiles en tant que commandant de compagnie dans le Pas-de-Calais, à Saint-Omer, face à une délinquance essentiellement tournée vers les violences intrafamiliales et des événements dûs à la crise migratoire, au Brexit, aux gilets jaunes… Une période intense durant laquelle il y a eu de fait un fort besoin de communication. J’ai donc capitalisé sur mes expériences précédentes, notamment en relations médias, pour communiquer vers des médias étrangers sur la problématique migratoire.

A cette époque, la prédécesseure de Maddy Scheurer partait et il y avait eu un appel à volontaires pour lequel je m’étais portée candidate. Je n’avais pas été retenue à ce moment-là. Je suis allée faire ma scolarité à l’Ecole de guerre, puis à Strasbourg à l’ENA où j’ai découvert davantage les politiques publiques. J’ai pu renforcer mon lien avec les élus. 

A l’issue, j’ai été affectée à l’association des maires de France, en tant qu’officier de liaison. Ce poste m’a permis d’approfondir une certaine forme de communication, à destination des élus. Mon objectif était de leur expliquer l’action de la Gendarmerie nationale et de mieux comprendre leurs attentes. J’ai aussi pu constater que l’on ne s’adresse pas à des élus comme au grand public ou à des chefs d’entreprise. 

Suite à cette expérience, j’ai été contactée pour me porter candidate au poste de porte-parole et nous voici, toutes deux, avec Nassima.

Toutes ces expériences professionnelles sont indispensables pour être porte-parole car elles sont le témoin de notre vécu. Grâce à ce dernier, nous avons acquis une expérience et des compétences et avons nourri une cohésion avec notre Institution. Cette valeur est centrale au sein de la Gendarmerie nationale. 

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : Nos parcours différents nous permettent d’être complémentaires et de mieux représenter la Gendarmerie nationale qui dispose de plus de 300 métiers !

 

#4 Comment avez-vous appris à travailler ensemble sur un même poste ? 

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : Compte tenu de nos différents parcours, nous apprenons forcément l’une de l’autre. 

Toutefois, nous ne nous croisons pas tant que ça au regard des nombreuses sollicitations, des déplacements, des produits marketing à créer pour mettre en lumière les gendarmes : c’est une véritable gymnastique d’agenda ! 

Colonelle Marie-Laure Pezant : C’est vrai que la coordination est une vraie question. 

S’il y a un besoin média immédiat, il faut que l’une de nous soit disponible. Dans le même temps, nous devons être également aux côtés de nos chefs sur le terrain. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes organisées selon un système de permanence afin d’assurer à la fois les plateaux télé et les déplacements terrain, aux côtés de nos chefs ou pour aller à la rencontre des gendarmes. En parallèle, nous essayons de réaliser des produits marketing afin de valoriser les gendarmes.

L’objectif n’est pas que nous soyons spécialisées, au contraire, la commande de départ était claire : nous devons être interchangeables. Il faut donc que l’une et l’autre, nous maîtrisions l’ensemble des sujets, même si nous avons des appétences particulières pour certains d’entre-eux. 

 

#5 Pourriez-vous nous décrire une journée-type ? 

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : Difficile à dire ! Car la richesse de ce métier c’est bien qu’aucune journée ne se ressemble. L’emploi du temps peut changer de minute en minute, j’aurais donc du mal à m’y risquer ! Un réflexe toutefois : allumer l’ordinateur – même à la maison – pour regarder le planning ! 

Si je peux donner deux autres points communs à mes journées : ce sera d’une part, un temps sanctuarisé avec mon fils et, d’autre part, la pratique du sport, deux choses indispensables. En définitive, je pense que la capacité d’organisation et d’anticipation est essentielle sur ce poste et nous la développons dès l’école.

Colonelle Marie-Laure Pezant : Nous avons sans doute un incontournable dans nos journées : communiquer via Twitter ! Nous devons animer nos réseaux sociaux pour faire connaître ce que l’on fait, les coulisses de la Gendarmerie nationale et nos missions. C’est une sorte de fil conducteur !

En outre, nous avons la particularité d’être affectées au cabinet du DGGN et d’être en lien quotidien avec le SIRPA. De fait, nous effectuons en permanence des allers et retours entre le cabinet et le SIRPA. D’une part, cela nous permet de recueillir la vision stratégique et de prendre en compte les grands sujets du moment pour mieux anticiper nos prises de parole et construire les éléments de langage associés. D’autre part, notre lien avec le SIRPA nous permet de détecter les urgences et de répondre aux sollicitations médias. Pour nos prises de parole, nous travaillons avec le bureau parole publique. De manière générale, nous devons faire preuve d’anticipation afin de disposer des moyens du SIRPA, notamment photo et vidéo, qui nous permettront d’illustrer notre action. 

Je dirais par ailleurs que l’adaptabilité et l’autonomie sont des qualités importantes pour notre fonction. Nous travaillons de manière relativement autonome et sommes force de propositions au quotidien. Finalement, ce n’est pas tellement une journée-type mais un état d’esprit-type qui nous amène à être dans la recherche permanente de contenus innovants pour intéresser le public. 

Nous sommes dans un mouvement perpétuel, il n’y a pas de temps mort. Lorsque le rythme est moins soutenu, nous en profitons pour aller à la rencontre de gendarmes sur le terrain ou au sein de l’administration afin de mettre le doigt sur de nouveaux sujets à traiter et à valoriser.

#6 La Gendarmerie nationale a lancé sa première campagne de recrutement “Une même flamme nous anime”. Pourquoi une telle campagne ? Quels sont ses messages ? Ses enjeux ?

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : Il s’agit d’une campagne inédite qui se veut moderne et s’adapte à son temps. Elle souhaite parler aux jeunes et les met en valeur et c’est là toute l’innovation ! D’ailleurs, les jeunes que l’on voit à la télé sont aussi de jeunes gendarmes : nous sommes partis du principe qu’un jeune parlera mieux à un jeune car il aura le même langage et les mêmes codes. Cette campagne nous permet en outre de souligner les valeurs que nous avons en commun entre la jeunesse et la Gendarmerie nationale.

Avec “Une même flamme nous anime”, nous souhaitons montrer à la jeunesse que la Gendarmerie leur ouvre des portes et que derrière ces portes, il y a un engagement personnel, mais aussi collectif. 

C’est leur dire “Venez tels que vous êtes car cela nous intéresse, quel que soit votre parcours, votre bagage. Chez nous, vous trouverez une place, votre place et ensuite, vous serez acteur de votre carrière et pourrez évoluer en fonction de vos besoins et de vos aspirations”.

Pour nous aussi cette campagne est importante car elle traduit bien la diversité et la richesse des métiers de la Gendarmerie nationale. Finalement, cette campagne de recrutement nous permet de dire à cette jeunesse qui a besoin de mouvement perpétuel : “Chez nous, vous ne ferez pas qu’un seul métier, vous pourrez faire de multiples métiers”. Nous montrons les métiers opérationnels, mais pas que : les métiers du soutien sont essentiels chez nous.

Et je peux le confirmer à titre personnel : en douze ans, j’en suis déjà à mon 5e métier ! 

Colonelle Marie-Laure Pezant : En effet, aujourd’hui, nous sommes face à des jeunes qui ne veulent absolument pas faire toute leur carrière au sein de la même institution ou entreprise. Montrer qu’il y a plus de 300 métiers, qu’il y a la possibilité de se renouveler, tout en étant dans la même Institution, c’est un argument qui peut être intéressant pour eux.

A travers cette campagne, nous souhaitons aussi élargir notre champ de recrutement et déconstruire certains présupposés sur la Gendarmerie nationale et mettre en avant le message selon lequel “les mêmes valeurs nous animent” avec la jeunesse, cette “même flamme” et donc “venez !”.

Cette campagne est assez originale car on ne voit le gendarme qu’à la fin. Elle attire l’attention en prenant appui sur des sujets qui intéressent les jeunes, comme les questions environnementales. 

Il s’agit de la toute première campagne TV, un moyen de toucher un autre public.

 

#7 Le mot de la fin : est-ce que le porte-parole adresse la bonne parole ?

Lieutenant-colonelle Nassima Djebli : Nous essayons de porter la parole la plus fidèle au terrain, afin de représenter au mieux tous les gendarmes. C’est une parole qui est connectée.

Elle est fidèle aussi, car elle correspond aux vœux du directeur général.

Enfin, il s’agit d’une parole de vérité car nous sommes aussi là pour expliquer aux citoyens ce qu’il se passe sur une situation ou rétablir une vérité.

Colonelle Marie-Laure Pezant : Nous sommes là pour incarner l’Institution. 

Pour porter au mieux cette parole, nous nous appuyons sur les retours du terrain, ceux des militaires mais aussi des personnels du soutien et civils. Nous nous appuyons également sur la prospective pour avoir une vision de notre Institution dans l’avenir.

Finalement, nous sommes une sorte de trait d’union entre le public et notre Institution. En étant le trait d’union, nous sommes en mesure de capter les besoins de sécurité et d’évolution de notre Institution pour mieux répondre aux attentes de nos concitoyens.

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